Sur les chemins de Dieu
/ Henri de Lubac
Language: Γαλλικά.Country: Γαλλία.Publication: Paris : Cerf, 1983Description: 352 p. ; 19 cmISBN: 2204020621 (pbk.).ISSN: 0293-3985.Series: Traditions Chrétiennes / (Cerf), 14Dewey: 231.042 (Edition 23rd)Old Classification: Ζ2 (Δογματική θεολογία)Abstract: L’ouvrage est la reprise, en 1956, d’un opuscule paru en 1945 et intitulé De la connaissance de Dieu. Reprise augmentée mais aussi reprise enrichie de notes abondantes destinées à répondre à des critiques parfois vives. Fort heureusement, les notes n’ont pas trop alourdi le texte puisqu’elles furent regroupées à la fin, constituant une sorte d’anthologie argumentative. L’opuscule visait à dire, sobrement, des choses sur Dieu en pensant à un dialogue avec les incroyants. Il était plein de fraîcheur et, du coup, se démarquait de bien des traités de l’époque ; d’où les critiques d’un certain thomisme, de type suarézien. Lu maintenant, donc avec recul, l’ouvrage définitif peut à nouveau surprendre car il relève d’un genre un peu oublié, la théologie naturelle. Mais d’une part, le genre n’est pas forcément condamné et, d’autre part, Henri de Lubac ne s’enferme pas dans des abstractions émanant d’une logique purement conceptuelle. C’est peut-être la raison pour laquelle il fut, par certains,... (more)Bibliography: Notes bibliographiques (p.[259]-352).Subject - Topical Name: ύπαρξη του Θεού | γνωσιολογία του Θεού | θεογνωσία Item type: Book
Current library | Collection | Call number | Copy number | Status | |
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Paraklitos Library Κεντρικά Βιβλιοστάσια | Γενική Θεολογία & Δογματική | 231.042 DeLH c 1983 (Browse shelf(Opens below)) | 1 | Available |
Notes Pertaining to Edition and Bibliographic History: 1er-2nd éd. publiées sous titre: De la connaissance de Dieu.
Internal Bibliographies/Indexes Note: Notes bibliographiques (p.[259]-352).
Summary or Abstract: L’ouvrage est la reprise, en 1956, d’un opuscule paru en 1945 et intitulé De la connaissance de Dieu. Reprise augmentée mais aussi reprise enrichie de notes abondantes destinées à répondre à des critiques parfois vives. Fort heureusement, les notes n’ont pas trop alourdi le texte puisqu’elles furent regroupées à la fin, constituant une sorte d’anthologie argumentative. L’opuscule visait à dire, sobrement, des choses sur Dieu en pensant à un dialogue avec les incroyants. Il était plein de fraîcheur et, du coup, se démarquait de bien des traités de l’époque ; d’où les critiques d’un certain thomisme, de type suarézien.
Lu maintenant, donc avec recul, l’ouvrage définitif peut à nouveau surprendre car il relève d’un genre un peu oublié, la théologie naturelle. Mais d’une part, le genre n’est pas forcément condamné et, d’autre part, Henri de Lubac ne s’enferme pas dans des abstractions émanant d’une logique purement conceptuelle. C’est peut-être la raison pour laquelle il fut, par certains, accusé de fidéisme ! En fait, l’auteur montre plutôt le dynamisme de l’activité de l’esprit en quête de Dieu. Activité de l’esprit total faudrait-il ajouter, car l’esprit est à la fois pensée et volonté.
La lecture de Sur les chemins de Dieu peut se faire à plusieurs niveaux. Le contenu semblera simple au néophyte et il en éprouvera de la joie, mais il apparaîtra complexe au spécialiste qui se sentira obligé de bien mettre à nu l’originalité du P. de Lubac dans des questions abondamment abordées par les écoles théologiques. Lubac traite de Dieu et se penche sans cesse sur les rapports entre philosophie et théologie, il scrute la démarche philosophique et la démarche mystique dans leur quête de Dieu, il accorde de la place à l’apophase comme moment propre à la dialectique théologique. Il insiste sur l’idée de Dieu présente en l’homme, indéracinable, même si souvent elle est oubliée, recouverte ou niée. Idée de Dieu surgissant d’elle-même en l’homme tout simplement parce que Dieu l’a déposée dans les êtres créés à son image et à sa ressemblance. Après l’origine – non généalogique – de l’idée de Dieu, les étapes se suivent : l’affirmation de Dieu, la preuve de Dieu, la connaissance de Dieu, l’ineffabilité de Dieu, la recherche de Dieu, l’actualité de Dieu.
Finalement, le père de Lubac ne cesse de montrer que l’affirmation de Dieu est un acte à nul autre pareil « tenant à la fois de l’argument ontologique et du pari », que le Mystère de Dieu est un infini d’intelligibilité, que Dieu est ineffable tout simplement parce qu’il demeure toujours au-delà de ce que nous pouvons dire de lui. Et néanmoins l’esprit est sans cesse en chemin, il ne peut s’arrêter sous peine de s’asphyxier, il est réponse à l’initiative divine. Pour étudier l’inscription de la méthode lubacienne dans son vaste contexte théologique et philosophique, signalons la magistrale présentation due à la plume d’Emmanuel Tourpe. (Jean-Pierre Wagner, « Henri de Lubac, Sur les chemins de Dieu », Revue des sciences religieuses, 81/3 | 2007, 428-429.)
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